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Le kimchi à l'honneur !

Dernière mise à jour : 10 août 2023






Le 9 octobre 2021 dernier se tenait à la salle polyvalente de Sainte Radegonde, l’événement Kimchi supporté par l'Institut le Roi Sejong de La Rochelle et organisé conjointement avec le festival international de Kimchi de la ville de Gwangju en Corée.


Cet atelier était pour les français une expérience culturelle, un apprentissage sur la vie en Corée en Sud.





Mais tout d’abord qu’est-ce que le Kimchi ?


Le Kimchi ou le chou assaisonné pimenté est un incontournable sur la table des sud-coréens (un peu comme le fromage pour les français). Ce plat d’accompagnement est aussi utilisé comme ingrédient pour des soupes, des plats de résistance à base de riz, des Gimbaps (sorte de rouleau de riz et autres ingrédients entouré d’une feuille d’algue).

On peut donc manger le kimchi à “toutes les sauces”.





Pourquoi faire le Kimchi ?


Le kimchi a une très longue histoire qu’il serait difficile de bien expliquer. Toutefois, on va en peindre les grandes lignes.


Kimchi vient du caractère chinois “Chimchae” (沈菜). “Chim” (침) pour signifier “mettre, plonger, enterrer dans quelque chose” et “Chae” (채) pour parler des légumes. Donc littéralement, on parlera du kimchi comme des légumes enterrés dans quelque chose.


Alors pourquoi on fait le kimchi ? On le fait car le pays de la Corée est petit et comporte peu d’espaces pour faire des cultures de blé, de riz ou maïs entre autres, c’est un pays montagneux. De plus, l’hiver est rude et froid, il était donc difficile d’avoir des denrées suffisantes pour manger durant l’hiver. C’est ainsi que les coréens développèrent la fermentation de légumes et notamment celui du chou fermenté. On les enterrait dans le sol afin de les garder au frais et ainsi on gardait tous les bienfaits des légumes pendant l’hiver.



Le kimchi fut alors mis dans ces grands pots appelés Jangdokdae (장독대) soit dans des caves soit on les enterrait dans la terre.


Comment fait-on le kimchi ?


Lors de l’événement, nous avons pu expérimenter la dernière principale étape de la fabrication du Kimchi, mais avant cela, une autre étape primordiale n’a pas pu être faite puisqu’elle demande du temps : le salage du chou. Ce n’est pas uniquement pour le goût mais aussi pour la conservation des légumes que cela est important. Comme montrait par le professeur Kim Da-in de l’association Salangchae, on prend le gros sel et on le met dans chaque feuille du chou de l’extérieur vers l’intérieur. On attend quelques heures puis on rince. Le salage des choux utilisés lors de l’atelier a été entrepris deux jours auparavant par des bénévoles.


La deuxième étape est l’assaisonnement avec la sauce pimentée. Après avoir préparé les ingrédients et la sauce pimentée, on mélange le tout. Puis comme pour le salage, de l’extérieur vers l’intérieur, nous allons appliquer la sauce sur les feuilles des choux.


On le laisse souvent à l’extérieur pendant deux ou trois jours avant de le mettre au frigo.


Encore une chose : le kimchi n’est pas seulement le chou fermenté mais il y a tant d’autres types de kimchi. Voici une petite liste exhaustive de kimchi qu’on peut retrouver souvent au restaurant en Corée.


무김치, ou le radis fermenté.

물김치, ou l’eau de kimchi.

오이김치, ou le concombre fermenté.

부추김치, ou la ciboulette coréenne fermentée.





En espérant que cet article vous a plu, nous souhaitons à nouveau remercier l’Institut le Roi Sejong de La Rochelle et les organisateurs du festival international de Kimchi de la ville de Gwangju, mais aussi les élèves de l’école coréenne de Tours, Salangchae et celle de Blois pour avoir participé à l’atelier Kimchi ! En attendant vous voir nombreux l’année prochaine aussi, restez connectés sur notre site pour plus d’articles sur la culture coréenne !




@ LEE NANA

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